PEINTURE FLAMANDE ET HOLLANDAISE

La peinture du nord de l’Europe est principalement représentée au musée des beaux-arts par des artistes flamands et hollandais du XVIIe siècle.


Les premiers envois de l’État, en 1872, à peine huit ans après la création du musée, donnent à l’institution une nouvelle dimension. En effet, avec les œuvres de Gérard Hoet, L’Adoration du veau d’or, de Érasme II Quellin, Achille à la cour de Lycomède, les grand sujets historiques intègrent la collection et apportent une envergure européenne à ce fonds en développement.


À la fin du XIXe siècle, le musée s’enrichit de deux Pierre Paul Rubens, Thétis recevant de Vulcain les armes d’Achille et Achille vainqueur d’Hector, deux magnifiques œuvres parfaitement représentatives du mouvement Baroque : une esthétique où s’entremêlent la densité du décor, le mouvement des personnages et la dramatisation de la scène.


Complétée, entre autres chefs-d’œuvre, par un emblématique tableau de Jan Brueghel (dit de Velours), L' Entrée dans l’Arche, par une Traite du troupeau, de David Téniers et par une acquisition récente de Eliasz Nicolaes dit Pickenoy, Le jugement Dernier, la peinture flamande et hollandaise du musée palois propose, à travers ces grands noms, une offre variée tout en occupant une place importante dans le parcours du musée.